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Axel Nightwinter
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Un dernier Baroud d'honneur. [RP LIBRE] Empty Un dernier Baroud d'honneur. [RP LIBRE]

Dim 17 Avr - 14:38
Dernier baroud d'honneur!


Je n'avais pas beaucoup attendu après que Mischa est demandé quand est-ce qu'on lançait l'opération... Je lui avais donné un point de rendez-vous et j'étais parti préparer le terrain.

Trois jours étaient passés depuis le départ de chez Mischa, j'avais revêtus un t shirt à manche courte en dessous d'un gilet pare balle tactique avec des protège coudes et des gants coqué. J'étais dans une voiture devant la tour de télévision de la ville au centre de Kanton, j'avais une arme de poing, un vieux 9mm beretta trouver en tabassant un dealer, un fusil à double canon scié complétait mon arsenal.

J'avais laissé à Mischa l'adresse d'une rue où un camion modifié l'attendait, j'avais soudé une immense plaque de metal à l'avant du véhicule pour en faire un bélier efficace. Un programme installé dans le tableau de bord la ferait foncer droit vers le bâtiment des labo du black spot une fois mon signal donné.

Je sortis de la voiture et me dirigeai droit vers la porte principale... j'attendrais la salle de communication au sommet rapidement.

J'entrais en ouvrant grand les portes de l'immeuble, des dizaines de personnes allaient et venaient dans un halle d'entrer en demi-cercle au sol dallé de blanc et décoré de plantes tropicale. Un garde sur ma gauche, uniforme, Éternel, arme de poing. Je levais le poing gauche vers lui et fis appel à mon don pour lancer un éclair qui éclata dans une cacophonie de craquement sec en éjectant le garde au loin.

La panique fut totale en une seconde, les gens hurlaient, les alarmes sonnèrent et j'eus alors la voie libre pour prendre l'ascenseur. Les portes se fermèrent et j'eus alors le droit à une petite musique classique totalement hors sujet, ce qui me fit sourire. Je profitais de tout cela pour dégainer le fusil à double canon et mon arme de poing.

Les portes se rouvrirent sur le dernier étage et à peine entre ouverte, je fis feu sur les deux silhouettes qui se tenaient devant moi, les cartouches de chevrotine percèrent les uniformes en tissu et broyèrent les chairs dans deux détonations assourdissantes.
Les gardes malchanceux restèrent étendus au sol, les yeux vides et du sang formant une flaque sous eux.

Je me rendis à la salle de communication et fis sauter la serrure de la porte d'un coup de fusil et constatais que le personnel avait déjà quitté la pièce plus petite que je ne l'imaginais. La pièce rectangulaire était pleine de projecteur holo, de moniteur et autre périphérique.

Je me mis immédiatement au travail, je fis tomber quelques meubles pour sceller derrière moi la porte et commençais à préparer la frénésie des testament mark I.

J'eus un signal sur mon tph me signalant que Mischa était dans le véhicule d'assaut improvisé. J'ordonnais alors le lancé du véhicule vers le labo. Pendant ce temps, je débutais le brouillage des Mark I avec quelques difficultés, mais heureusement, j'avais à mon service le meilleur système de communication de la ville pour propager mes virus...

Déjà, je recevais les premières images des mark I qui prenaient pour cible d'autre mark I ou des soldats Eternal.

Trente minutes depuis mon assaut, tout était prêts, je n'avais plus qu'à attendre que Mischa récupère nos cibles et couvrir sa fuite... Par la suite, adviendra que pourra.
Mischa Jones
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Dim 17 Avr - 17:45
Vêtue de sa tenue sexy en kevlar / acier, la cheftaine de la résistante se rendait au lieu de rendez-vous fixé par Axel. Elle avait bien sûr emmené l’arme que son ami lui avait fabriquée ainsi que le casque et le brassard. Ayant également pensé à ceux qu’elle devait chercher, elle avait malheureusement dû se résoudre à prendre quelques seringues relaxantes. Pourquoi ? Parce que s’ils étaient encore en vie, il était possible qu’Eternal leur ait fait quelque chose qui les pousseraient à se rebeller contre elle voire à vouloir rester là-bas. Des alliés de la résistante lui avaient rapporté des rumeurs concernant une personne qui était à la base une Nobody pacifiste et qui, depuis son passage chez Eternal, avait radicalement changé et tué désormais pour Eternal. Elle avait apparemment trempé dans l’histoire de la clinique qui avait été rasée ainsi que dans des enlèvements de Nobody dans Flooded District. La rouquine ne croyait pas aveuglément ces histoires. Cela restait vague et surtout les rumeurs allaient bon train dans une période aussi tourmentée que la leur. Mischa restait par contre convaincue qu’Eternal était capable de choses bien pire… Ils avaient bien des cyborgs à moitié humains. Oh non, elle espérait vraiment que Faust, s’il était vivant, n’était pas devenu à moitié cyborg ou avait subi de nouvelles expériences. Il semblait avoir eu son quota… « Avec de la chance » il aurait juste été torturé très légèrement et qu’ils repartiraient comme avant. Tout ce qu’elle souhaitait c’est qu’il soit en vie…

La rouquine était montée dans le camion modifié. Vu la plaque de métal à l’avant, elle se doutait que son entrée serait fracassante. C’était pas plus mal… Ca la mettrait directement dans l’ambiance. Elle vérifia que son brassard était bien fixé à son poignet, que son arme était bien chargée et que le cran de sureté était enlevé. Elle portait bien sûr son casque. Son souffle était court, elle savait que ce serait peut-être sa dernière mission mais il était hors de question de reculer. Elle réussirait, elle les ramènerait vivants tous les deux. Bientôt elle foncerait vers les laboratoires… Son cœur battait la chamade, l’adrénaline monta d’autant plus lorsque le véhicule démarra et fonça vers son objectif. Le camion avança à vive allure, Mischa avait gardé sa ceinture de sécurité pour éviter de passer par le pare-brise au moment de l’impact. Ce dernier ne se fit pas attendre et fut extrêmement violent. La barrière de sécurité explosa avec fracas. Mais le laboratoire n’était pas l’endroit le plus armé du black spot… Du moins elle l’espérait de tout cœur. Un seul problème à prévoir : la présence en masse de testaments car apparemment ils étaient créés ici. Pour cela elle comptait sur son brassard.

Une seconde après l’impact la rouquine se détacha et regarda le passage menant vers l’entrée. Deux hommes armés l’avaient repérée et essayaient de lui tirer dessus. A couvert derrière le camion, il ne lui fallut pas longtemps pour viser juste, son casque l'y aida. Chacun eut le droit à une balle dans la tête. Ce n’était pas le moment d’avoir de la pitié. Elle fonça vers l’entrée. Une fois devant la porte elle utilisa une autre balle à une distance convenable pour forcer le blindage et rentra. La plupart des employés ne semblaient pas armés et fuyaient déjà se réfugier dans des pièces qu’ils fermaient avec un verrou traditionnel.

Elle savait où se rendre. La rouquine continua tout droit, arme à la main, prête à se mettre à couvert si besoin. Ce qui était bien, c’est que si elle avait un doute des panneaux indiqués le chemin à suivre pour les salles d’expérience comme dans les hôpitaux classiques. La rouquine sentait qu’elle ne serait plus seule bien longtemps. Elle prit les escaliers de peur qu’ils coupent l’ascenseur. Elle descendit au sous-sol. Lorsqu’elle entrouvrit la porte des balles fusèrent. Apparemment elle était attendue : rien d'étonnant vu sa discrétion. Mischa aurait pu utiliser une de ses grenades mais elle avait bien trop peur qu’elles soient trop puissantes et blessent ceux qu’elle venait libérer. Elle allait donc devoir passer à l’attaque au revolver… Surtout, il ne fallait pas gaspiller trop de balles. Elle n'en avait plus que quinze. Mischa dût viser et c'est ce qu'elle fit au prix d'une balle dans l’épaule mais elle ne rata pas le garde. Merci Axel, la balle n’avait pas percé la peau par contre l’impact était bien là. Qu’importe la douleur : elle ferait le nécessaire !


*Faust, Asoka... Tenez bon !*
Faust Raschenstein
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Dim 17 Avr - 20:11



Deux semaines, un mois, un an. Qu’est-ce-qu’est le temps ? Qu’est-ce-qu’était le temps pour Faust désormais ? -Hein Faust le temps qu’est-ce-que c’est ?!!!- De violents spasmes le pris. Sa tête se cessait de se contorsionner de côté, de droite à gauche, d’en haut en bas. Il parlait seul, souvent seul. Assis sur sa chaise, le sourire aux lèvres il faisait sauter sa jambe droite sur la point de ses oreilles mutilés jusqu’à l’ongle. Le rire, la joie coller au visage, les larmes qui perlaient son visage pouvaient très raisonnablement se confondre aux gouttes épaisses et moite de sa sueur dégoulinant sur chacune de ses plaies ouvertes à vif. Devait-il ? Ou ne devait-il pas ? Qu’importe il les comptera toute la journée pour voir si une ne s’est pas rajouter à la meute !

Le cinquantenaire à bout de force avait perdu la raison ce matin-là.  
Assis sur un tabouret à trois pieds en fer froid, il semblait avoir les mains liées contre ses cuisses blafardes. Mais non, elles étaient de leur plein gré coller à plat comme un bon élève. Le grincement de ses dents acérées crissait sous l’imposant silence qui lui faisait bourdonner tête. Si certain détenu se demandait quel était les hurlements de panique instantanée dans la nuit. Il ne fallait pas pousser les rechercher bien loin. Son « propriétaire » l’emmener se promener dans les couloirs, de sa cellule au sous-sol ou il a été élevé et dont il s’était échappé étant jeune. Ce sous-sol, Il l’avait été obligé d’y pénétré. La toute première nuit, il l’enferma à l’intérieur avec quelque image et « album souvenir » de son enfance au sein de cet organisme qu’était Eternal. Il ne cessait de lui répéter « Tu te souviens ? Si tu étais resté tu vois ce que tu aurais pu devenir ? ». Au départ le nobody se taisait, la cinquième nuit il hurlait de les faire bruler, le douzième jour Faust acquiesçait gentiment d’un geste positif de la tête. Comme si l’envie de revenir vivre là-bas le rendait plus qu’heureux. Comme un enfant regrettant sa fugue, sa bêtise maudite. Cette obéissance était dû à toutes les quantités de produit liquéfié que son « père » lui administrait toute les cinq heures.

La jambe se stoppa net. Faust se grinçait plus des dents. Il écoutait. Les pas au fond du couloir, Il arrivait ? L’expérience avait développer une peur panique de son père lorsqu’il revenait durant quelque instant à la raison. Ah, non j’oubliais. Ces lapses de temps de raison s’étaient écrasés le nez sur le coin de la porte à gauche ! Faust comptait souvent les heures pour garder la raison et la conscience durant les séances d’interrogatoire, de travaux mais avant tous et plus que n’importe qui, l’enfant se raccrochait à la seconde lorsque l’aiguille, grosse comme un pique à glace, lui était enfoncer délicatement et subtilement dans l’œil. Dans cette fameuse salle d’expérimentation et non au sous-sol, sur la table jaunit, rougit, brunâtre de sang, lorsque Faust s’y « reposait » pour faire plaisir à son père, au-dessus de son épaule gauche, se trouvait une horloge, une de ces rare horloges à trotteuses ! Cependant, IL l’avait remarqué, cette insistance à ne regarder que le cadran. Voulait-IL qu’il ne regarde que lui que son « maître ».

Le bruit se rapprochait, de lourdes jambes, mais des gestes vif et souples, une respiration à toute épreuve, une odeur de désinfectant. Si vous étiez dans la tête de cet homme parfaitement assis, vous assimileriez cette présence au bruit de fraise de l’ortho-dentiste, avec cette odeur brulante des œufs pourris dans le réfrigérateur et ce goût âcre et acide de ce papier que l’on vous place sous les dents pour prendre votre empreinte dentaire. La sentez-vous ?

-Penses-tu que j’ai franchis les limites ce matin? LUI murmurait-il doucement à l’oreille.

Le nobody, s’il était toujours considéré comme tel, souriait, lèvres closes.

-A crocs Faust est, dents acérées, griffes sorties et colonne scié. A cran Faust vis, souffle coupé, pieds et poings plaqués, membres déliés, regard crevé, électrisé mécanisé ? A l’affût Faust meurt, poil hérissé, tétanisé, Faust bondis.

Il récitait ces quelque vers tiré d'un poème dont il avait modifié les pronoms.
Le "Je" n'existais plus.
Axel Nightwinter
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Dim 17 Avr - 22:03
Adieu


Je pouvais suivre par la caméra embarquée sur le casque de Mischa sa progression... C'est bien, la résistance des forces Eternal était trop dispersée et distraite par les Mark I défaillants... Sans parler que j'avais fait comprendre à certains mouvements sectaires, descendant des pillards de l'après-explosion, que le black spot était vulnérable, car les testament étaient désactivé...


Bien sûr, ce n'était qu'à demi-vrai... Mais avec l'arrivée de quelques groupes armés et fanatique dans les murs du black spot la confusion monta d'un cran. Les caméras auxquelles je faisais face montraient les ravages de mes actes... Je n'en éprouvais aucune fierté, les fanatiques massacraient des soldats quand ils étaient en surnombre, mais le pire, c'était les civils décapités, exécuté comme des animaux en pleine rue dans des rires déments.


Je n'aurais pas à supporter cela bien longtemps de toutes manières... J'entendais les équipes de la garde urbaine prendre position dans le couloir... Les charges explosives, c'était déjà surement fixé sur la porte... Dans quelques secondes, ce serait l'assaut, le feu, le sang... La mort.


La porte vola en éclats, j'étais planqué derrière une console, j'évitais le flash de la grenade incapacitante. LEs cris, les bruits de bottes... Les premiers coups de feu.
J'ai surgi, les balles de 9mm furent sans pitié avec les boites crâniennes des quatre membres de la force d'intervention. Le calme fut de courte durée, d'autres cris... De nouveau combattant, de nouveau cadavre... Les éclairs naquirent de mes mains, brûlèrent les malheureux alors que mon visage n'était qu'un masque de peine.


J'entendis alors un rugissement... Des moteurs... Je me tournais pour voir par le grand baie vitré un aéronef à hélice propulser de la garde urbaine. Une machine avec deux hélices propulsées par un réacteur à réaction en leurs centres. Le cockpit bulbeux de l'appareil surmontait une batterie de 40mm quad.


Un hélico... Des forces d'assaut dans le couloir... Eh bien, la route finissait là... Les canons tonnèrent, les balles fusèrent et moi, je courais vers la vitre qui volait en éclats sous le regard incrédule d'un pilote qui n'eut pas le temps d'entamer un éloignement avant que mon corps ne s'accroche à la vitre du cockpit. Les balles avaient creusé un trou dans mon flanc gauche, mes forces me quittaient à vu d'oeil. Je fis sauter les loquets du cockpit avec mes éclairs et la fit coulisser en entrant avant de tuer le pilote d'un tir de fusil à double canon.


L'aéronef partait en vrille, je pris autant que possible les commandes de l'engin en tirant sur le manche, la queue avait heurter l'immeuble et une des hélice latérale était endommagé.
Je mis en route la post combustion pour rejoindre le black spot... J'avais encore quelques cartes avant de mourir, autant les jouer !


Je voyais approcher le black spot... L'appareil tremblait de manière inquiétante. Je voyais la première unité de batterie anti aérienne se fixer sur ma trajectoire... J'envoyais plusieurs fichiers personnels avec un code vocal et prononçais mes dernières paroles...


"Malika, il est temps qu'on se retrouve... Papa... Pardonne-moi."


Je poussais le manche à fond pour foncer en piquer sur l'unité de défense DCA, je voyais déjà les opérateurs fuirent alors que la tourelle principale débutait son tir trop tard. Les traits des tirs arrachèrent une hélice et la queue alors que je vidais les réservoirs de munition  sans prendre de cibles spécifique ayant pour seul but de faire pleuvoir la mort au hasard sur deux kilomètre dan sle Black Spot... Mon corps se chargeait de mon énergie électrique proche de l'explosion... Oui ca allait faire un sacré boucan haha.


'Allez tas de rouille ! ALLEZ!"


Mon dernier hurlement se mêla à un rugissement titanesque lorsque l'épave encore pleine de kérosène percutât la tour de DCA et réduisit en cendres toute la zone de défense de ce secteur, ouvrant grand le ciel...
Mischa Jones
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Mer 20 Avr - 21:50
La rouquine allait passer à l’assaut lorsqu’une gigantesque explosion retentit. Ce n’était pas l’explosion d’une porte. C’était bien plus puissant. Tout le bâtiment avait tremblé et cela semblait venir de plus loin. Comme un énorme tremblement de terre. Le bruit en lui-même était assez inquiétant. Quelque chose de grave venait de se produire et Mischa ne doutait pas de l’implication d’Axel. Néanmoins elle ne se douta pas un instant de la réalité des choses et pensa juste qu’Axel en faisait bien baver Eternal de son côté. Elle espérait juste qu’il n’ait pas visé trop gros et ne se soit pas mis dans une situation inextricable… Mais elle n’avait pas le luxe de dépenser de précieuses secondes à plus de réflexion.

Elle profita de ce moment de surprise générale pour surgir de sa cachette et abattre les trois gardes restants. Plus que douze balles… La jeune femme était efficace jusqu’ici mais elle priait pour ne pas tomber sur plus d’ennemis. Profitant du calme qui régnait, elle se lança dans une course effrénée en suivant les longues allées. Jamais elle n’avait couru aussi vite de sa vie mais elle ne pouvait avoir meilleure motivation. Celui qu’elle aimait n’était plus très loin. Chaque seconde le rapprochait un peu plus de son éventuel décès. Elle était si proche : jamais elle ne se pardonnerait d’avoir échoué à quelques secondes près. Arrivant dans un nouvel angle, elle croisa un couple d’infirmiers, surpris de la voir. Visiblement ils n’étaient pas armés et allaient sans doute chercher à se cacher plutôt qu’à la combattre mais Axel avait été clair : aucun survivant sur son chemin. Elle ne pouvait se payer le luxe de se questionner sur leur potentiel danger. La rouquine n’hésita pas et ne leur laissa pas le temps de réagir. Elle leur avait apporté leur dernier souffle avant même qu’ils aient le temps de crier. Plus que dix balles.

Mais ça y était : elle touchait au but. Elle se trouvait à moins de 3 mètres de lieu tant recherché. Comme prévu, elle activa le mécanisme du brassard. Alors toute l’électricité de la zone se coupa, lui donnant accès à la fameuse porte qui devait retenir prisonnier son bien aimé. Lorsqu’elle ouvrit, elle découvrit Faust qui avait l’air en très piteux état et un type plutôt bien propre sur lui qui le tenait visiblement en otage. Infirmier, plus que cela ? Peu importe, elle ne ferait pas d’exception sur son sort. Elle pointa immédiatement son arme sur la tête du type avant d’appuyer sur la détente. Qui qu’il soit, il ne toucherait plus à un cheveu de son bien aimé. La balle se dirigeait sur l’homme d’Eternal…
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Mer 20 Avr - 23:31
Mon frère... Tous les opportunistes de cette ville maudite et corrompus avaient entendu ton appel. LE black spot et ses trésors étaient à porté de ceux qui auraient l'audace de le conquérir et la situation vira vite au chaos aux alentours du noyau d'Eternal.
Je m'étais posté sur le toit d'un des gratte-ciel de Fixon, seul, le vent fouettant mon visage et faisant claper ma longue veste noir et virevolter mes cheveux corbeau. J'ai vu l'appareille foncer vers la DCA de la zone est, les tirs vains pour l'abattre et les roquettes partant en tout sens alors qu'il vidait ses réserves de munitions... Mon frère, avant même que mon communicateur ne sonne, j'étais certain que cette immense boule de fut cela avait été toi dans un dernier acte de folie.

Tu me suppliais d'aller chercher la nonne... Cette fichue nonne qui avait amené tous ces problèmes et responsables de ta mort et surement un jour de la mienne. Depuis des années, je survivais dans cette ville de dingue loins de mes bourreaux et maintenant qu'ils m'avaient retrouvé, je devais encore aller au-devant de la mort. Je t'aurais bien tué moi-même mon frère.

Je suis descendu du gratte-ciel, j'étais en rage... Je m'étais si ramolli dans cette ville finalement ! La sécurité m'avait fait croire que je pouvais baisser la garde et maintenant, j'avais de l'affection pour cette stupide fille alors que toi mon frère, j'avais finis par t'apprécier lors de notre combat à la cathédrale... J'en frappais les murs, creusant des trous dans les faibles parois de placoplatre.

Une fois dans la rue, j'ai arrêté une voiture et dégagé la conductrice manu militari en la faisant volé. Plus question de caché ma force... Mes bourreaux me voulaient... J'allais leur offrir une traque digne de ce nom !
J'ai mis les gaz vers le black spot...

Les rues étaient en plein chaos, les émeutiers prenaient l'avantage sur la garde urbaine et les Mark I d'Eternal, les sectes et mafia en profitaient. Les voitures brûlaient, les gens mourraient... Cris et explosion, voilà la symphonie de cette nuit.

Je savais que cette petite faiblesse serait courte... J'ai vécu dehors très longtemps... Les autres installations de la firme allaient envoyer des renforts lourds et massifs d'ici peu... Je devais faire vite avant de voir les transports de troupes des casques rouges débarquer.

J'allumais mon communicateur sur la liaison de la commando de mon frère. Je gardais une voix sec et froide :

"Hey toi! Si t'as trouvé les prisonniers dégage de là, les renforts Eternal son déjà en chemin et ils ne vont pas faire dans le détail en arrivant... Axel est mort en faisant s'écraser un hélico sur une des batteries de DCA du black spot... Je suis son frère et je dois te sortir de là avec Asoka et Faust, alors magne ton cul et cours !"

J'éteignis le communicateur et passais les postes de contrôle en ruines du black spot, les cadavres de fanatique et de casque rouge gisaient partout, je descendis de voiture et ramassais le gilet d'un des casques rouge mort et son fusil d'assaut pour ensuite freiner devant les laboratoires et descendre de voiture pour me cacher dans un arbre bien feuillu qui bordait le trottoir face au bâtiment.

"Accélère gonzesse... Je ne veux pas finir entre les casques rouges et les dingues..."

Je murmurais... ALors que je voyais au loin arriver les silhouettes de soldat Eternal. J'épaulais le fusil et débutais un tir, trois périrent en deux secondes, mais sur les six autres... Un se mit à couvert à une vitesse... Possible que par des gens que je connaissais bien. Ils étaient déjà là...

Je calmais ma peur et me concentrais, tenir la position jusqu'à l'arrivée de la fille, escorter Asoka hors d'ici, se cacher... Survivre. Pour l'instant, tuer et survivre.
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Sam 23 Avr - 10:58
Comme les matériaux nobles et pauvres d'une zone urbaine, lui-même, il était la ville qui regardait cette tour, ce globe. La tour cachée serait-elle perdante, une panne de courant est tombée sur cette scène paisible. -Mon père me chouchoutait. Je suis vraiment heureux vous savez ?- La scène est ennuyeuse parce qu'elle ne valait rien, il n'y avait sûrement pas d'amour non plus dans ses mots tendres et ses geste délicats. Il était un mirage à demi-visible qui pourrissait en plein jour. Les minutes devaient ennuyeuse parce que personne ne pleurait. C’est ce qu’il se disait. Toujours assis, il tourna son regard ensanglanté vers ce qu’il nommait « son père » et lui demanda d’une voix enfantine :

-Je chanterai des chansons pour toujours, hein Papa ? Parce qu’après tous… Il n’y a rien à faire d’autre.

Mais dans cet endroit insipide, lorsqu’il « chantait » c’est qu’IL s’amusait à triturer ses entrailles dans le laboratoire d’expérimentation, en effet le sol-sous ou tous deux se trouvaient en ce moment, ne servait à son patriarche, qu’à la torture mentale. Faust avait développé ce complexe qui vous fait battre le cœur pour votre propre agresseur. Des émotions ternes tournaient et se chevauchant, l’amour et le chagrin s'entrelaçaient passionnément dans cette métropole. Des lourds bruits résonnèrent au fin fond du couloir. Faust sursauta. Son possesseur se penchait vers son oreille et lui murmura de nouveau :

-C’est cette pièce qui te protège de tous.

Une vive sensation dans le bras, un liquide injection par cet homme, une pupille dilatées sur deux. Un léger tremblement et une pluie de couleur terre tombe, obscurcissant la vision du Nobody.

-Je continuais de ne plus reconnaître l’Amour, je suis teinté de sa couleur-

Dans ce lieu insipide, les illusions dont il le nourrissait pour continuer à le manipulé jusqu’au bout,
brillaient pour lui, comme les reflets de la lumière des néons. Car le soleil n’existait plus.

-Mets le feu aux souvenirs blanc de ton enfance, car l’autodéfense et le désir de contrôle se fondent en indépendance-

Ce liquide dans ses veines lui collerait pour toujours au cœur, à l’âme et à l’esprit. La porte s’ouvrit comme si un torrent de feu voulait entrer de force. Dans cette ville qui s'épanouissait ironiquement, les émotions ternes tournent et se chevauchent de manière à maniérer le rose, le pourpre et le rouge du sang, de la douleur et de l’amour. Pardonnez-moi. L’apparence d’une jeune femme résistait juste égoïstement dans la pénombre de cette pièce sans électricité. Devant nous, l’air...l’air quoi ? Je ne sais pas. Le retentissement une balle projeté à plus de quelques kilomètres par heure est un danger. Je me redressais. Deux mètres. Un pas, deux pas, trois pas. Devant Papa. Cinq centimètres. Dans la chair et le sang. Papa rigolait ? Mais je le protégerais.

Les bras tendue, Faust avait réceptionner la balle tirer dans le haut de son pectoral gauche. Tête baissée, il reniflait l’air. Relevant son regard rougeâtre, la distinction entre l’iris et le blanc devenue rouge de l’œil était de plus en plus difficile. Le corps stable, un équilibre parfait, cette drogue circulant dans ses artères lui procurer une assurance qu’il n’avait jamais eu au paravant. Cependant… cependant, les yeux du jeune chiot s’écarquillèrent lorsqu'il croisa le regard émeraude de la jeune femme face à lui.
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Dim 24 Avr - 22:23

Un dernier Baroud d'honneur. [RP LIBRE] Sans_t14
Un dernier Baroud d'honneur

Parfait, c'était le mot qui convenait à la situation. Tout se déroulait à la perfection. Le plan Fire With Fire était lancé et avançait à grand pas.
Faust était mon sujet le plus abouti, il commençait à montrer de signes de soumission totale, tout en gardant la parfaite maîtrise de ses capacités, autant de son don que ses capacités physiques. Il était de plus en plus docile, un vrai petit toutou adorablement répugnant... Car il n'en restait pas moins une de ces immondes créatures qu'étaient les Nobody, pullulant et infestant ce monde. Ma croisade, ma purge était enfin en marche, et rien ne pourrait m'arrêter.


Puis il y avait Asoka... Sarah... Peu importe. Elles n'étaient qu'une seule et même personne. Asoka était la réincarnation de ma défunte et manipulatrice épouse, maintenant elle était à moi... Elle était enfin entre mes mains et j'allais pouvoir m'amuser avec elle autant que je le souhaiterais.
Quelle ironie du sort... La manipulatrice, manipulé par celui qui fut autrefois manipuler... Haha... Je pouvais enfin te faire souffrir comme tu me l'avais fait !

A cette pensée, je me leva de mon lit avec un grand sourire, mes mèches en bataille voilant mon regard sombre et rempli de haine. Six heures venaient de sonner à mon réveil, mais en réalité, j'étais réveillé depuis une trentaine de minutes à réfléchir inlassablement comme tous les jours de ma vie.
Je partis me préparer, activant l’hologramme des tâches que j'avais à faire pour la journée. Je devais m'occuper de Faust en premier lieux, pour lui ré-injecter sa piqûre de rappelle et poursuivre son lavage de cerveau. J'avais renommé se bâtard de la génétique FRA-338 afin de le dissocier totalement de son identité, j'ai même poussé le vice jusqu'à réussir à lui faire accepter l'idée que j'étais son père, son créateur.
Hm... Cet élément était vraiment bien dressé, j'allais pouvoir désormais passer au test plus... Violent, pour savoir s'il était totalement soumis à la gloire d'Eternal.

Après m'être paré de ma tenue de scientifique, je pris ma valise contenant deux fioles de Cortolian puis, je partis vers le hangars au Testament, pourquoi ? Eh bien pour me mettre en équipement adapter diantre. Il était tant de pousser un peu mon sujet...
Je restais une vingtaine de minutes là-bas. Doucement, mon corps passait la porte de cette zone pour marcher d'un pas lourd et tranquille vers le laboratoire, puis je le voyais là... Assis sur sa chaise à attendre sa friandise. Il était si... Pathétique. Parfait.

Je le voyais me regarder, perdu, ses régions orbitales étaient assombris autant par le manque que par du sang sécher. Abruti, il avait encore dû se scarifier lors d'un manque puis se sécher les yeux avec ses doigts salit de son sang. Il remua alors ses lèvres gercées pour communiquer avec moi.

-Je chanterai des chansons pour toujours, hein Papa ? Parce qu’après tous… Il n’y a rien à faire d’autre.

Je soupirais avec amusement, je lui teint un petit sourire flatté, mais mon regard ne trompait pas, je le méprisais. Alors que je préparais les seringues, je reçu dans mon oreillette une information dès plus capital...
Le Black Spot attaqué ? Non, impossible ! Comment ces misérables résistants auraient-ils pu coordonner une attaque avec suffisamment d'envergure et de force de frappe pour passer outre les défenses pourtant si sophistiquées du QG ?! Cela relevait de l'impensable... La lumière du laboratoire c'était coupé, celle du hangars, elle frémissait car les systèmes auxiliaires était entrain de s'allumer pour réapprovisionner tous le site. Les Testaments semblait devenir pour la plupart anarchique....
Les soldats évacuèrent progressivement le personnel non-combattant, je devrais avoir peur ? Non. Je souriais bien au contraire, tout était parfait... J'allais pouvoir enfin le tester... FRA-338, c'était ton grand jour ! Je voyais d'ailleurs se tas d'immondice sursauté au bruit de plus en plus rapprocher d'explosion et de course. Je me devais de le rassurer...

" C’est cette pièce qui te protège de tous. "

J'avais opté pour une voix douce et paternelle alors que l'aiguille de la seringue pleine était entrain de pénétrer la veine de mon sujet pour répandre le Cortolian. Pas totalement non... Je voulais que la piqûre ne dure qu'une demi-journée, ainsi, si par miracle il devait s'enfuir, son manque de ma drogue reviendrait très vite le ramènerait à mes pieds, trop faible psychologiquement pour résister...

Soudain, une explosion arracha la porte pourtant bien protéger du laboratoire dans un vruit si violent que mes oreilles siffla à travers mes oreillettes.

" Argh... "


Je pris alors soins d'être affectueux envers FRA-338 , lui murmurant doucement :

" Vois-tu le monde froid venant de l'extérieur... Il est si violent, beaucoup plus qu'ici, cherchant à corrompre le bonheur que tu commences enfin à ressentir en ses lieux. "


En une fraction de seconde, tous bascula, j'entendis un coup de feu puissant visant à m'atteindre, je ne pouvais pas déplacer mon corps, non... J'allais me prendre la charge... Mes yeux se crispèrent par automatisme.

*...Aucun impact.... Comment...?*

En rouvrant les yeux, ma vision pu décrire la scène. Faust s'était interposé devant moi, prenant à ma place la balle, qui à juger, lui avait perforé la zone en dessous de la clavicule. Il fallait garder mon calme pour analyser la situation et surtout les réactions de mon expérience...

Il avait le regard rivé sur la personne qui avait tirer sur moi, au vue de son expression, je crois qu'il détaillait son visage. Une femme de sa connaissance donc ? Vite, il fallait remédier à cela.
Faussement compatissant, je fis tourner entièrement vers moi mon sujet d'un air inquiet pour qu'il plonge son regard dans le mien, lui disant alors assez rapidement.

" Mon pauvre, regarde qu'est-ce qu'ils t'ont fait ! FRA-338, ce sont eux, les impie dont je t'ai parlé... Les résistants, les Nobody's. Ils veulent ta mort et celle de paix, en partit cette femme qui nous a voulu du mal à tous les deux... Ils te veulent du mal...! Ils sont si âcre... Ils tenteront de te manipuler afin de te faire miroiter des choses... Ferme ton esprit et tue-les. Tu ne dois pas les écouter... Ils corrompent le bien, comme toi tu en es la figure ! "


Je posa ma main sur la joue de cette immonde vermine en prenant un air inquiet, comme un père ayant peur pour son enfant...
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Lun 25 Avr - 23:32
Même si William le tenait régulièrement informé, Brian n'avait plus aucune notion du temps. L'homme en blouse blanche lui assurait que cela faisait environ trois mois qu'il était revenu de St Luc dans un sale état, et seulement deux qu'il était éveillé. Trois mois ? Pourtant, pour Brian ça pouvait tout aussi bien faire trois ans que trois siècles qu'il n'y verrait que du feu. Comme dit précédemment, il avait perdu la notion du temps.

Ses blessures étaient encore assez douloureuses, mais elles guérissaient très vite, ce qui surprenait William au passage. D'ailleurs, quand ce dernier lui rendait visite, il semblait toujours surpris de voir avec quelle rapidité Brian se rétablissait, et surtout à quel point sa condition physique augmentait rapidement. De son côté, Brian ne semblait guère s'en préoccuper, et c'était bel et bien le cas. Depuis son réveil, depuis qu'il avait finit par parler à William, Brian semblait à nouveau désintéressé de tout, y comprit de sa propre vie. Il errait entre sa chambre et la salle de repos, et alternait entre la position assise dans un fauteuil et sur son lit et debout devant la fenêtre. Son regard était à nouveau vide, et quand on le regardait, on pouvait sans aucun mal se dire qu'il n'était plus qu'une coquille vide, comme celle qu'il était en revenant à New Kanton, mais en réalité il n'en était rien. Au fond de lui Brian se sentait détruit. Il se remémorait en boucle les dernières images de l'attaque de St Luc dont il se souvenait. Il ressentait la douleur de la balle lui traverser le flanc et lui briser les côtes, il sentait son corps chuter lourdement du toit de la cathédrale, et surtout, il revoyait Asoka muter, son corps se déchirer et se disloquer, prendre des formes et des positions impensables pour devenir une créature gigantesque, puis c'était le trou noir.

C'était la culpabilité qui le rongeait ainsi depuis tout ce temps, le paralysant, l'empêchant de faire quoi que ce soit d'autre que de se tenir là, face à son reflet dans la glace, cherchant encore ce qu'il y avait à sauver dans son âme et son coeur. Il était totalement perdu, que devait-il faire ? Il attirait les ennuis sur Asoka, car tout cela était de sa faute. S'il n'avait pas agit aussi bestialement envers Tale, s'il ne s'était pas ainsi exposé aux yeux de tous et donné en spectacle, Eternal n'aurait jamais eu son prétexte pour attaquer la cathédrale et briser la neutralité du lieu. Asoka y serait toujours en sécurité et non aux mains de ces monstres, à subir Dieu sait quelles tortures et autres sévices auxquelles Brian ne préférait pas penser, l'idée même qu'elle se trouve là bas lui donnant envie de vomir, de fondre en larmes et de hurler de rage. Cette rage qui, depuis que sa douce et tendre amie lui avait été arrachée, grandissait de jour en jour et semblait vouloir prendre le dessus sur lui. Cette même rage qui l'avait poursuivit toute sa vie depuis maintenant quinze ans, semblait aujourd'hui à son paroxysme, prête à éclater au grand jour, prête à se déchaîner sur n'importe qui.

Depuis son réveil, d'ailleurs, il se sentait différent au fond de lui. Il sentait que cette colère avait évolué, il sentait que ce n'était plus seulement une émotion profondément enfouie, il avait cette impression étrange et angoissante que c'était quelque chose d'autre, quelque chose de bien plus dangereux. C'était aussi pour cette raison qu'il était dans un tel état. Il voulait se museler, car il savait que s'il écoutait cette haine profonde, cela le consumerait peu à peu jusqu'à le dévorer entièrement et le faire basculer pour de bon vers le côté le plus sombre de son âme, un côté duquel il ne pourrait jamais revenir.

Voilà donc à quoi s'était résumé ses deux mois de convalescence : une lutte constante contre lui-même pour ne pas devenir l'animal qu'il cachait au fond de lui. Une lutte contre le monstre qui sommeillait dans son coeur.

Jusque là, il s'en était plutôt bien tiré, mais un jour, alors qu'il était debout devant une fenêtre avec vue sur le Black Spot, le pire des scénarios se produisit. Il remarqua du coin de l’œil une voiture s'approcher de la sphère et des bâtiments à sa base. Il vit un homme à l'apparence familière en sortir, et il vit de loin le chaos qu'il sema en entrant, le devinant aux personnes sortant en courant dans la panique. Il comprit alors qu'Eternal était attaqué, leur QG était prit d'assaut. Quelques temps après l'homme de la voiture, il vit un aéronef foncer droit sur le Black Spot et s'écraser, créant une brèche dans l'édifice. Le chaos était total. Les Testaments tiraient sur les gardes d'Eternal, des résistants se joignaient au combat, c'était la panique. Il y avait partout des corps qui tombaient au sol, dépouillés de toute force vitale sous les balles qui sifflaient dans tous les sens. Des colonnes de fumées s'élevaient d'un peu partout. Un véritable chaos. Et ce chaos fut l'élément déclencheur dont Brian redoutait l'arrivée.

Asoka. Asoka était là bas. Elle était là bas alors que le bâtiment se faisait attaquer, que les pillards s'amassaient déjà et que les forces d'Eternal étaient totalement dépassées. Elle était en danger. Bien sur, elle l'était rien qu'en se trouvant au Black Spot, mais là, le niveau de danger qui la menaçait venait de passer au cran supérieur. Et cette anarchie était l'occasion rêvée pour Brian de se faufiler à l'intérieur pour aller la retrouver. Il n'aurait sans doute pas d'autre chance.

Seulement il y avait deux problèmes. Le premier, c'était son état : il était encore trop faible. Il pouvait marcher sans problème, mais courir … pas la peine d'y penser. Rien qu'en marchant il ressentait une légère douleur au bout d'un trop long moment, alors courir … Mais ça, il s'en fichait presque. Il serait prêt à surmonter la douleur pour aller libérer Asoka. L'autre soucis, c'était William, et les autres médecins, les infirmières, le personnels de l'hôpital … Mais surtout William. Ce dernier ne semblait pas vouloir laisser son patient s'échapper comme il l'avait fait auparavant. Il y avait donc deux options qui s'offraient à Brian : essayer de s'enfuir sans que William ne s'en rende compte, ce qui semblait devenu mission impossible, ou bien essayer de le convaincre de le laisser partir. Seulement, Brian n'était pas doué pour la diplomatie, au contraire. Il allait tenter le coup, aller lui parler, quitte à le supplier.

Il commença alors à enfiler des vêtements plus convenables et adaptés, et au même moment, William déboula dans la chambre de son patient. Le médecin le dévisagea avec un air accusateur et visiblement en colère, et prit la parole.

''Brian, je sais que vous voulez quitter l'hôpital et foncer au Black Spot dans la minute, mais je vous l'interdit formellement !
- Je vous en prie, docteur Harper, il le faut ! Je le dois !
- Non, non, non et non, Brian. Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans « je vous l'interdit formellement » ? Il en est hors de question !
- Vous ne comprenez pas, je dois y aller, c'est mal seule chance de sauver la seule personne au monde qui compte à mes yeux !
- Je suis médecin, Brian, et vous êtes mon patient. Je faillirais à mon premier devoir en vous laissant partir. De plus, si vous y allez maintenant, dans votre état actuel, vous y laisserez votre peau et non seulement vous ne pourrez pas sauver Asoka, mais de plus vous ne la reverrez jamais.''

Brian poussa un profond soupir en se retrouvant dans la situation qu'il redoutait tant. Il enfila donc son long manteau, puis avança lentement vers William, ce dernier se tenant dans l'encadrement de la porte pour barrer le chemin au colosse. Brian le regarda dans les yeux d'un air attristé, puis saisit le médecin avec ses grandes mains et passa ses bras autour de son cou.

''Je suis désolé, Dr Harper… Ce n'est pas contre vous …''

Brian donna alors un coup sur le crâne de William. Un coup assez puissant pour lui faire perdre connaissance, mais pas trop pour lui laisser quelconques séquelles autre qu'une bosse et un bon mal de crâne au réveil. Il porta le docteur dans ses bras sans la moindre difficulté, ce qui le surprit légèrement même avec sa force physique d'ordinaire assez conséquente, puis le déposa dans le lit de la chambre avant de quitter la pièce.

Dans les couloirs, il esquiva le plus possible les infirmières et le personnel, cachant son visage du mieux qu'il le pouvait. Par chance, la plupart étaient soit occupés, soit déjà aux urgences pour accueillirent les éventuels blessés de l'attaque. Le vagabond avait donc la diversion parfaite. Une fois arrivé en bas, il profita du tumulte causé par l'arrivée en masse de blessés pour se faufiler au travers de la foule et sortir de l'hôpital. Une fois dehors, il prit la direction du Black Spot, qui n'était qu'à quelques longues enjambées de là. Il courait aussi vite que son état le lui permettait, mais il ressentait une douleur de plus en plus vive dans le flanc. Néanmoins, il se refusa à abandonner. Asoka était là bas, et elle avait besoin d'aide. Il serra donc les dents et continua ses efforts.

Il atteignit finalement les lieux de l'affrontement, et le spectacle qui s'offrit à lui était des plus horrifiques : des dizaines de cadavres jonchaient le sol. Civils, pillards, résistants ou gardes d'Eternal, tous imbibaient le sol de leur sang qui se répandait et se mêlait à celui des autres. Brian mit son bras devant son nez pour ne pas respirer l'odeur ferreuse de sang et celle de la chair brûlée, puis avança parmi ce champ de mort. Il se dirigea vers le premier garde et ramassa son arme, la sienne ayant été perdue durant les événements de St Luc. Un fusil automatique, cela ferait l'affaire. Il n'avait jamais appris à tirer avec et il se doutait que le maniement serait totalement différent de celui de son arme habituelle, mais il n'avait pas le temps de faire le difficile. Il fouilla quelques corps à la recherche d'un maximum de munitions, en ramassa autant qu'il pouvait en transporter puis se dirigea vers l'intérieur du Black Spot. Bien qu'il n'avait aucune idée précise de la topographie des lieux, il fonça sans réfléchir, motivé uniquement par son désir de retrouver sa douce amie et de la tirer de là. Il verrait bien pour la suite, l'improvisation est parfois très bénéfique, et de toute manière, il n'avait jamais été du genre à avoir un plan établi à l'avance.
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Mar 26 Avr - 19:39
La place devant les portes des laboratoires... Un champ de morts, de sang et débris. Le sol était presque invisible sous le liquide écarlate les scintillantes douilles d'armes à feu éparpillé. J'étais vexé, de ne pas être le seul responsable de ce massacre.

L'atmosphère nauséabonde du charnier n'était que le décor pour le face-à-face que je redoutais depuis tant d'années... Face à moi... Mon frère d'endoctrinement, avec ses cheveux châtains, son bouc bizarre et son sourire énervant dans son bel uniforme Eternal... Ont se fixait en chien de faillance, on entendis en même temps quelqu'un arrivé. Nous étions deux monstres, un libre, l'autre soumit à ses créateurs.

Il finit par partir en reculant prudemment, avant de partir, il se permit le signe des Ombres et des dévots de la confrérie. Je lui répondis avec un magnifique majeur dressé et mon plus beau sourire.

Debout au milieu du carnage, j'attendis mon nouvel invitée... Un colosse qui ne m'était pas inconnu. Je restais détendu, mon arme le long de la jambe droite. Il approchait avec méfiance.

"Toi aussi, tu as vu mon frère faire le grand saut en hélicoptère sur les batteries de DCA hahaha!!!"

Je m'exclamais comme si j'accueillais un ami perdu de vue en ouvrant les bras avant de les laisser retomber le long de mon corps.

"Miss dragon est dans le bâtiment, la copine à Axel est entré la chercher, mais ca fait un moment déjà... Je vous attends pour partir, mais faite vite haha! J'ai plus beaucoup de balles."

Je lui tournais le dos pour retournais me percher dans mon arbre pour observer les alentours en restant dissimulé.
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Mar 26 Avr - 21:49
Alors qu’elle avait tiré, elle vit son bien aimé s’interposer et prendre la balle de plein fouet. Le temps sembla s'écouler avec lenteur, elle percevait la balle s'enfoncer lentement. Elle restait là, impuissante. Cette situation fit voler en éclat son cœur. D’autant plus qu’au même instant elle apprit la mort d’Axel. Allait-elle perdre tous ceux à qui elle tenait ? L'australienne ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle était responsable de ces terribles évènements. Un immense gouffre se creusait dans ses entrailles. Elle n’avait jamais été autant piquée à vif. D’ailleurs, elle aurait sans doute réservé un sort des plus ignobles au sale type d’Eternal. Oui, elle l’aurait bien éventré, lacéré, écartelé, vidé de son sang lentement puis coupé en petit morceaux avant de le balancer dans une fosse à purin. Mais il ne valait pas que l’on s’attarde sur lui. Lui ne représentait rien. Qu’importe, qu’il dise à son Faust tout ce qui lui passait par la tête… Rien de ce qu’il prononçait ne sonnait vrai et bientôt cela serait flagrant. Les yeux rivés sur la plaie de son cher et tendre, elle, elle avait de vraies émotions instantanées. Ses yeux d’émeraude se troublèrent, laissant ruisseler de nombreuses larmes. Sans hésiter, à l’instant qui suivi l’impact et alors que l’autre parlait encore, elle prit Faust dans ses bras tremblants. Joue contre joue, ses larmes ruisselèrent également un peu sur la peau froide de celui qu’elle venait sauver. Elle lui murmura à l’oreille d’une voix à moitié brisée :

" Oh mon amour, mon Faust je suis tellement désolée… Jamais je n’aurai voulu te faire du mal, je ne pensais pas que tu t’interposerais sinon jamais je n’aurai tiré. Je t’aime et rien ne m’insupporte plus que de te voir souffrir par ma faute. Tu es le seul homme qui m’aie jamais comprise, le seul que j’ai jamais aimé. Chaque jour sans toi a été un enfer sans nom. "


Elle décolla sa joue, le regarda dans les yeux et glissa ses doigts dans les siens. Il semblait si froid, qu’est-ce qu’on avait bien pu lui faire ? Il semblait si mal en point… Et s’il en avait l’air c’était sans doute bien pire qu’elle ne pouvait l’imaginer. Lui semblait toujours si résistant contrairement à elle. Mischa ignorait totalement l’autre, mais était prête à se défendre à chaque instant.

La jeune femme à la chevelure flamboyante rapprocha alors ses lèvres rosées de celles de sa moitié. Encore, le mot moitié était faible. Sans lui elle n’était rien et elle en avait encore plus conscience depuis qu’il n’était plus là. Il représentait plus les neuf dixième de son être que sa moitié. Elle transposa ce sentiment puissant par un baiser court et délicat mais sincère. La rouquine ne voulait pas le forcer. S’il restait elle était prête à en faire de même.


" Rentre avec moi, Loane t’attend elle aussi. Elle se fait un sang d’encre. Mais quoi que tu décides, je te suivrai. Jamais plus je ne veux te perdre. Tu es tout ce que j’ai et je ne peux vivre sans toi. "


La résistante savait qu’elle n’avait pas beaucoup de temps, du moins d’après ce que lui avait avancé Isaac… Mais elle n’abandonnerait pas son bien-aimé. Elle aurait préféré mourir que d’être de nouveau séparée de lui. Ses yeux d’émeraude le fixaient. Qu’allait-il faire maintenant ? Est-ce que seulement il entendrait ses propos ? Si ça se trouvait il la tuerait par l’ordre de l’autre saloperie. Sa main ne lâchait pas celle de Faust. Qu’importe, elle avait accepté son destin quel qu’il puisse être. Au fond d’elle, elle lui faisait confiance.
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Lun 2 Mai - 23:32
Durant à peine une seconde un sifflement aiguë et désagréable venue à ses oreilles, une de ses paupières inférieur tressauta. Du dégoût ? Peut-être. Il lui suffit d’un simple contact avec quelqu’un pour ressentir une nouvelle chose. L'alarme continuait de retentir au sein du Black spot.

Les significations, les rêves et sa vie et ce bonheur amassé avec la personne qui était dressé devant lui, qu’ils avaient fabriqué, créer ensembles étaient comme incorporés dans ce corps. Semblable à une machine tremblante comme une personne en fin de vie Faust ne réagissait plus à la douleur pendant que la femme rousse tremblante, pleurante s’avançait vers lui, il allongea la troisième phalange de sa main droite à partir de son articulation inter-phalangienne distale.

Son os qui, au fur et à mesure ou il s’infiltrait dans l’encoche à l’intérieur de son torse, s’aiguisait. Ce dernier formant une cuillère osseuse à la tête de la balle, l’expulsa en un instant. Dans les quelques moments qui suivirent l’instant, l’os avait repris correctement sa place et pour une première fois l’ongle s’était reconstituer. C’est ce contact qui le grattait autant ?!

Elle était… si proche. Ce n’était pas comme si les paroles de son père résonnaient dans sa tête mais la drogue finissait par agir. Il avait cette nostalgie de l'enfance, où se trouvaient donc ses attentes ? Il ouvrit les yeux sur ceux de la résistante, du morceau de chaires pitoyable contre lui. Hier, étais-tu en vie ? J'étais en vie, venait-il de résonner. Pour qui étais-tu en vie ? J'étais en vie pour papa. Pourquoi mon corps ne me répond pas paniquait-il. Comme un réflexe naturel, qui devait en principe avoir perdu, il murmura en une réponse presque inaudible pour une oreille humaine.

-Honnêtement, ça me rend malade de te voir et je suis épuisée de tout cela.

Positif, négatif il fallait chercher. Cependant lorsque son quotidien se répétait sans compromis fait de distorsion, de brulure à l’acide, de déchirement, d’écorchures et de décomposition, il ne pouvait être honnête avec lui-même. -En fait, je me demande à quel point cela était triste- Comme si des circuits l’habitait ses systèmes nerveux dysfonctionnèrent, plus qu’une dépression, il avait désormais embroché sa compagne.

Par malchance, manque de contrôle de lui-même ? Une lobotomie fait toujours des dégâts si elle n’est pas correctement réalisée… Heureusement que l’os qu’il avait extrait inconsciemment de son être ne s’était pas enfoncé dans un organe ou autre. La gorge. L’ossement sortie de son embranchement était la dorsale n°2.

Qui s’était frayer un chemin entre la jugulaire et un muscle de la gorge du nobody griffant sa tranchée, éclatant par la même occasion quelque vaisseaux sanguins avoisinant. Cette vertèbre n’avait fait que griffer sur trois centimètres de profondeur le côté droit de la gorge de son amante.

-Pardon papa… murmurait-il en agrippant les vêtements de la Nobody devant lui. C’est un monstre comme moi n’est-ce-pas ?
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Dim 15 Mai - 0:57

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Un dernier Baroud d'honneur

Je n'avais pas du tous apprécier le faite que la résistante me prennent des mains mon otage, allant même jusqu'à le tourner vers elle pour le faire réagir. L'amour était ce qu'il y avait de plus nocif pour l’endoctrinement si celui-ci était fort, il fallait que mon sujet arrive à affronter cela. 
Alors que la dame se répandait en parole niaise, elle posa ses lèvres brièvement sur celle de FRA-338. Je n'avais pas caché une expression de dégoût à cela, voir deux Nobody's s'embrasser avait pour moi la même réaction que de voir deux chiens copuler avec le regard vitreux alors qu'ils ont fait à peine présentation.
J'avais envie d'extirper le geste en reprenant vivement Faust, mais le scientifique que j'étais avait envie de mener son expérience, un début d'endoctrinement était-il réellement moins puissant que l'amour ? Je voyais mon patient commencer à se dérégler, au point que ses os fasse par moment des mouvements sous sa peau sans contrôle, je pus constater d'ailleurs, qu'un sortit de son embranchement pour racler la gorge de son amie. 

Un lent et discret sourire satisfait se dessiner sur mon visage et cela ne se voyait pas sur l'apparence que je projetais à la vue des autres. Bien, très bien mon chien, je vois que tu commences à douter, mais que tu penses croire que les fondements de la vraie justice venait de chez nous. Eternal, éternel...

-Pardon papa… murmurait-il en agrippant les vêtements de la Nobody devant lui. C’est un monstre comme moi n’est-ce-pas ?

Je lui répondais alors d'un air toujours aussi rassurant, allant même jusqu'à frotter brièvement ses cheveux comme un maître ferait une caresse à son chien.

" Non, ne t'excuse pas. Papa est fière de toi, car tu fais du mal à un être dès plus âcre pour la société... Ne te pose pas de question FRA-338, attaque. "

Je regardais la belle dame rousse qui à voir ses yeux, était de moins en moins rassurer. Je me penchais légèrement vers elle, un petit sourire en coin, puis dis d'une voix aimable.

" Désolé, les chiennes de votre genre ne sont pas tolérer dans l'enceinte de l'établissement, mais vous serez gentiment conduit par mon ami aux frontières, celle de votre mort. Bonne journée. "

Je me redressais, main dans le dos et recula paisiblement, puis je montais sur l'estrade du laboratoire pour avoir le plaisir de prendre une vue de hauteur au combat et pouvoir arbitrer se combat. Ne me déçois pas FRA-338, sinon, je ne vois pas en quoi je te garderais encore parmi mes animaux de compagnie.
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Dim 15 Mai - 21:05
Les battements de son coeur se synchronisaient presque au rythme de ses pas. Ou bien était-ce l'inverse ? Quelle importance, il n'avait qu'une seule idée en tête : trouver Asoka. Brian parcouru les couloirs, mais ne croisa pas beaucoup de résistance. Beaucoup de cadavres, des impacts de balles et des traces de brûlures et d'explosions sur les murs, quelques débris enflammés, mais pas âme qui vive. Les résistants n'avaient tout de même pas pu annihiler les forces d'Eternal dans l'intégralité en si peu de temps, et avec autant de facilité ?

Brian continuait sa route tout en étant plongé dans ses réflexions, mais l'endroit où il déboucha l'arracha au fil de ses pensées. Le spectacle qui s'offrait à lui était des plus horribles et atroces. Il venait de débarquer dans ce qui semblait être les cellules des détenus capturés par Eternal, mais l'état des lieux faisait froid dans le dos. Toutes les portes étaient grandes ouvertes, et dans le couloir s'amassaient des cadavres. Détenus, personnels en blouse blanche, gardes, tous gisaient au sol. Des marres de sang s'écoulaient sur le sol, sur les murs le liquide rouge avait aussi remplacé la couleur originelle.

Brian déglutit, mettant son bras devant son nez une fois de plus pour ne pas trop respirer les effluves nauséabondes de la mort. Mais surtout, il commença à paniquer : si c'était bien là les cellules, alors Asoka devait s'y trouver … Et donc elle avait du être présente au moment où tout avait dégénéré. La panique laissa place à la peur, la peur à la terreur alors que des images toutes plus horribles les unes que les autres fusaient dans son esprit. Pourvu qu'elle soit en vie, pourvu qu'elle soit en vie, pourvu qu'elle soit en vie … Brian fouilla toutes les cellules une à une. À l'intérieur s'offrait à lui même spectacle que dans le couloir, sauf pour une cellule. Une cellule qui semblait impeccable, où il n'y avait aucune trace de lutte ni de massacre. Brian termina sa fouille consciencieuse des cellules restantes avant de revenir. Pas la moindre trace d'Asoka, ce qui voulait sans doute dire que cette cellule était la sienne et qu'on l'avait transférée ailleurs avant ce massacre. Du moins il l'espérait.

Retrouvant un semblant d'espoir qu'Asoka soit toujours en vie, Brian reprit sa route, laissant derrière lui cette boucherie innommable. Il déambula encore un long moment dans différents couloirs jusqu'au moment où il croisa la route de deux soldats armés. Il y eut un moment durant lequel les trois hommes restèrent totalement immobile. Un moment qui ne dura qu'une fraction de seconde, puisque les deux soldats identifièrent immédiatement Brian comme étant un résistant. Bien qu'il ne fasse pas officiellement partie de la résistance, pour eux c'était tout blanc ou tout noir et ils n'avaient pas le temps de lui faire passer un interrogatoire, surtout avec l'état d'alerte qui régnait dans tout le Black Spot.

Brian eut à peine le temps de se jeter derrière un coin de mur que les balles fusèrent dans sa direction.

''C'était moins une … Bordel, comment je vais faire pour passer ? Ils sont deux, ils sont entraînés et moi … moi je sais à peine tenir un flingue, alors un fusil d'assaut …''

Brian tenta une analyse de la situation, mais à part l'évidence, il n'y avait rien de plus à dire. Il était totalement désavantagé, et à moins de tenter sa chance et de prier. Ce qu'il fit. Brian attendit qu'ils se mettent à recharger puis il fonça dans le couloir, tenant son fusil d'assaut devant lui et pressant la gâchette. Une fois de plus, les balles fusèrent, mais dans l'autre sens pendant un temps. Puis, les deux soldats se remirent à tirer, ayant rechargé leurs armes. Brian continua, ne pouvant plus se mettre à couvert, et pria intérieurement. Il passa par miracle entre presque toutes les balles. Presque. L'une d'elle alla se loger dans son bras gras, mais sous le coup de l'adrénaline, il ne la sentit pas. La balle ne traversa d'ailleurs pas toute les couches de sa peau, elle resta apparente, tandis que sa peau autour de la blessure se craquelait lentement. Le mastodonte arriva alors à la hauteur des deux soldats qui n'eurent pas le temps de réagir que Brian écrasait la crosse de son fusil sur le crâne de l'un tandis qu'il enfonçait son pied dans l'estomac de l'autre, poussant un rugissement limite bestial plutôt qu'humain. Il regarda un moment les deux corps inertes tomber au sol, reprenant son souffle, puis reprit sa route. Il devait retrouver Asoka au plus vite.
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Sam 21 Mai - 21:40
Mischa ne s’attendait pas à ce que son bien aimé choisisse de l’attaquer… La douleur fut vive, alors que l’os pénétrait dans sa peau son regard essayait de capter celui de Faust. Allait-il lui trancher la gorge ? Il aurait pu le faire aisément mais il s’arrêta avant. Etant donné qu’elle lui avait tiré dessus quelques secondes plus tôt, elle s’estimait chanceuse. De même, il lui avait dit que sa présence le rendait malade : cela restait positif à ses yeux. Au moins elle le faisait réagir. La pire réaction aurait été l’indifférence. Quel soulagement qu’il ressente encore des choses et qu’il ne soit pas juste un robot.

Juste après, la jeune femme sentit son bien aimé saisir ses vêtements. Elle grimaça en entendant Faust appeler l’autre ordure « papa ». Il lui demanda alors si elle était un monstre comme lui… La déjection osa dire qu’il était fier de lui. Tu m’étonnes – pensa la rouquine – tu es bien content que Faust soit de ton côté plutôt que contre toi. Dans son état normal, nul doute que son bien aimé lui aurait fait connaitre le pire des sorts. Il lui dit alors d’attaquer avant d’ajouter que les chiennes de son genre n’étaient pas acceptées et qu’elle allait mourir de la main de Faust. Elle se mit à penser bien différemment après tout cela. Hors de question de laisser Eternal gagner. Si elle ne réagissait pas, Faust serait torturé encore jour après jour et il en était hors de question.

La rouquine ne doutait pas que l’endoctrinement de celui qui l’embrochait à la gorge soit puissant. Elle dût donc agir, malheureusement. Ce fut instantané : elle libéra toute la rage de ses émotions et annula la pesanteur dans la pièce sur l’ordure et Faust. Elle en profita pour extraire de l’os de son bien aimé de sa gorge avant de sortir une de ses grenades et de la lancer vers le salopard, guidée par son don…


*Voilà ce qu’elle te dit la chienne…* Pensa-t-elle à son égard.

Après quoi elle prit le poignet de Faust et l’entraina aisément avec elle, un peu comme un ballon d’hélium, à l’extérieur de la salle avant de fermer la porte. Elle se mit à courir, emportant son bien aimé toujours grâce à son don avant d’entendre l’explosion retentir. Pas le temps de savoir si l’autre ordure était en vie ou non : elle devait éloigner Faust de cet endroit le plus vite possible. Par précaution, parce qu’elle ne voulait pas qu’il la tue, elle se résigna à sortir sa seringue et injecta à Faust un très puissant relaxant. De quoi rendre stone à peu près tout ce qui est vivace.

" Désolée mon amour, il va falloir avancer et j’aimerai assez que tu ne joues pas le jeu de ceux qui disent que nous sommes des monstres. "


Après quoi elle attendit dix secondes de plus, le temps que cela agisse et relâcha son don. Elle était exténuée mais n’avait pas le temps de se relâcher.

" Il faut trouver Asoka maintenant ! Tu sais où elle est ? "
Demanda la rouquine, bien qu’elle ne s’attende pas à ce que son bien aimé lui réponde.
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Lun 4 Juil - 22:57
Comment devenir un robot fait des plus forts métaux d’Amérique alors que la chair est d’origine putréfiée à la base. Les yeux fermés, comme on ouvrirait un corps pour une autopsie, je suis parvenu à les entrouvrir une dernière fois avant de quitter le sol. La mort ne sera pas pour aujourd’hui pensais-je en soupirant intérieurement. Si mes neurones se contorsionnaient, ma raison s’entremêlait avec chacun de mes sens. Le touché se transformait en ouïe, l’ouïe se métamorphosait en vision, ma vision se changea odorat et l’odorat au gout. Quel bordel.

Elle parlait… elle me parlait ! Merde. « Papa je n’entends rien » essayais-je d’hurler dans ma retombée au sol. Elle me tirait vers elle, un calin ? Rien ne pouvait emballait autant mon cœur. Ah non, aucun contact, si une mains sur mon bras. Je détruirais. Les ordures vont à la poubelle non ? Mais papa.. PAPA ! Tandis que ma raison s’égorgeait à me crier des dictons, mon malaise me crissait de fermer la porte et de me laisser mourir dans ce que j’aurais nommé sous raison « La perfection des méandres de l’éternité ». A l’aide. Si mon résonnement avait encore cette capacité de me dire à l’aide à moi-même peut-être n’aurais-je jamais dû m’engager. La rue est si propre contrairement à cet endroit.

La rue de Fixon est si pur contrairement à ma situation. Dans mon bras gauche, sa progresse jusque dans mes artères glissant dans mes veines jusqu’au micro fibre de mes nerfs. C’est une aiguille que je parvenu à voir à l’instant… ? Mes yeux croisèrent ceux de la rouquine en contre plongé de mon moi. -Père… dieu… j’essai, j’ai essayerai. Serais-je perdu dans ses yeux ? -Mon originelle conscience m’échappa de tous contrôle. Ce n’est pas moi ce n’est pas moi !!!

-Tu sais où elle est ?

‘Elle’… était-elle encore vivante ? Je l’avais entendu bouger la nuit dernière. J’avais aperçu sa couleur. Enfin, je crois. Bleu délavé. Le dos courbé, je toussais à vive allure durant une micro seconde. Si mes poumons me lâchent maintenant tous sera finit –en enfin je pourrais me reposer, suis-je si faible.. ? Pathétique- me répétais-je. Relevant le regard acéré et cynique vers la nobody, je souris ironiquement.

-Au fond du couloir. A droite, tu remontes. Puis à 75°c vers le sud. Elle doit être enfermée dans cette cellule.

Après cela. Après ça… un léger coup d’œil à mon père retient mon attention. Pourquoi souriait-il avait-il une idée derrière la tête, mais laquelle. C’est sûr il l’avait déjà préparait… -Quoi la table d’opération ? Qu-quoi ?! Mais de quoi, de quoi je parle ?! Qu’est-ce-que j’ai répondu déjà ?! Pourquoi il me tire par le bras, pourquoi peut-elle me séparer d mon père ?!-pensais-je frénétiquement.

« Lâche-moi » tentais-je d’articuler sous l’effet du produit injecté. « Papa… » Répétais-je en tendant mon bras vers l’homme en blouse blanche. « Lâche-moi !!!» Pas la force physique de me débattre. Qu’elle garce me tenait encore en laisse. Sans précision d’un autre genre, ce fût le Radius qui se décala d’un petit centimètre pour laisser place au Cubitus s’allongeant et se logeant doucement dans l’avant-bras de la jeune femme me tenait le bras. Si ce n’est qu’il soit monté jusqu’au coude. Laissant l’os du poignet nommé « Trapèze » former un crochet dans la chaire de la femme. Histoire de la « raccroché ». Les crissements des os se chevauchant suite à leur rencontre retentir dans un long silence.

-Je t’aime. Déclarais-je d’un ton sans nul ressentis.

Pourquoi voir décoché ce mot. Les larmes perlèrent mon visage. Je l’aime. Elle a mal.. ? Non. Ce n’est qu’un tour pour me berné … ? Dans un geste vif et instinctif je rabattis mon bras sans recroqueviller l’os dans mon embranchement. Est-ce un petit morceau de viande au sol.. ? Un léger rire orna dès lors mes lèvres et le liquide qu’elle m’avait injecté  atteint mon système nerveux complet. Autant qu’ils sont, mes sentiments, l’un après l’autre il me détruisent. Ce sourire nerveux, affiché, je le déteste et mes larmes coulent. Je dois les cacher toutes ses blessures. -J’ai mal, je peux le dire.. ?-


-Papa… Tout tes mots, tous ce que tu dis c’est ce qui m’anéantit, tu ne cherches pas à me comprendre, tu n’essais même pas de le prétendre, mes pas se dirigèrent maladroitement mais vivement vers le pas de la porte. Cette lumière que j’ai dû suivre, c’est cette dernière qui m’a détruit… créer à partir de mensonges seulement, mais qui suis-je à présent ?

Si demain je me lèvre et qu’il n’est pas là, cela ne me dérangera pas. Seulement il a laissé derrière lui, des brulures… des brulures qui ne guériront pas. Radius à son emplacement de base, trapèze recroquevillé. Tout était en place, déjà à une dizaine de mètre derrière la porte dans le couloir humide et moite. Pourquoi ne me court-il pas après… Ici, rien ne changerait, le personnelle rit.. Même toi. Je ne peux plus le supporter, j’aimerais consciemment l’avouer. Cette douleur, ne vient que de mes propres peurs… -Bouffon… pourquoi est-ce-que j’explose encore de rire les larmes aux yeux. Je ris… je ris…-

-S’il te plait reste à mes côtés… lui adressais-je au loin, lui restait mains dans les larges poches de sa blouse blanche immaculé. Ce « moi » créer de toute pièce par tes mensonges, mensonges.

Ce ne sont plus des pas, juste une course simple ébranlée par le sédatif. Le sédatif luttant contre le liquide bleu épais renouvelé toute les cinq heures dont mon cerveau à entièrement besoin. Il faut tourner à droite. La descendre l’escalier. -Un but… oui il me faut un but.- Asoka, seule personne avec qui j’ai eu un contact. La raison me reviendrais.. ? Non. Je vois flou, les murs sont couvert de moisissures, alors qu’il en est tous le contraire. Je vous déteste. Car mes larmes coulent. Lute entre raison et folie ?

Je suis arrivé devant sa chambre. Je vole. Ma paupières sautent , ma tête se tord, menton vert la gauche front vers la droite. Elle m’a suivi ?

-Asoka ?!! hurlais-je comme ces hommes dans les caniveau de Fixon qui ont prit le verre en trop.

Mon point contre la porte métallique. Pourtant pourquoi je vois de la chair en décomposition comme pour orner les murs de cette prison..?
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Sam 20 Aoû - 14:38

Un dernier Baroud d'honneur. [RP LIBRE] Sans_t14
Un dernier Baroud d'honneur

J'observais la scène d'un œil satisfait, je pensais sérieusement que FRA-338 allait s’exécuter face à cette garce de révolutionnaire.
Pourquoi mener la révolution contre un régime juste et droit, défendant avec honneur la justice des civils. Surement car elle était, comme beaucoup d'autre, corrompu par le gêne Nobody. Ses sous-races ne pouvait tolérer la paix, il fallait qu'ils mettent leurs grains de sable dans le rouage de l'équilibre installé de notre monde. On se demande toujours pourquoi Eternal est si sévère avec ses choses inhumaines, ne cherchez pas plus loin, l'exemple est sous mon regard inquisiteur...

La jeune femme lança une grenade en ma direction, l'explosif se projeta sur mon estrade avant d'exploser à mes pieds. Je fus propulser avec force contre le mur à un mètre de moi, m'éclatant au sol... Je ne voyais plus rien. Tout était brouillé durant quelques instants. Il fallait...

Redémarrer le système.

Au bout de trois minutes, la vision se remis à nouveau en marche et je me relevais lentement. Je baissais mon regard pour observer mes pieds, le bas de mon pantalon avait été brûlé, laissant entrevoir entre les trous de celui-ci des jambes en métal. Lentement, je descendis les marches de l'estrade pour me retrouver à quelques mètres de l'entrée...

Je voyais au loin que le couple était entrain de fuir avec difficulté, je n'entendais que des bruits de voix, n'arrivant plus à distinguer les mots à cause des acouphènes de la bombe. Je voyais sur l'écran que j'avais entre les mains pour diriger mon corps qu'une correction était entrain de s'établir pour réparer la saturation des capteurs auditifs suite à l'explosion.

70... 88... 90... 99... 100%.

Parfait, tout le son était revenu, j'entendais à nouveau dans mes écouteurs. Plus aucun souci de brouillage, quelle chance.
J'écoutais au loin mon expérience dire d'une voix faible en délirante...

-S’il te plait reste à mes côtés… Ce « moi » créer de toute pièce par tes mensonges, mensonges.

Oh mon F.R.A... Tu reviendras vers moi en traînant, à quatre pattes comme un petit animal à l'agonie et en manque de son maître. Ce n'est qu'une question de temps... Avant que tu sois en manque de la Cortolian et de ma présence.
Les deux monstruosités avaient disparu de mon champ de vision. J'allais donc devoir me déconnecter pour savoir ce qu'il mijote. Je montais doucement les marches un à un pour retourner à l'estrade où j'étais si bien placé puis je m'assis au sol.

Désactivation du Testament A.H.A. Mode veille et détection de mouvement activée.

Je soufflais quelques secondes dans la petite pièce noire où je m'étais si bien caché puis à partir de ma seconde tablette, je réécoutais les enregistrements vidéos du laboratoire pour savoir ce qu'il s'était passés pendant la période où je m'étais pris la grenade aux jambes.

Intéressant, la résistante semblait intelligente et forte, elle serait un bon élément pour Eternal si j'arrivais à mettre la main dessus... Elle avait injecter une probable drogue dans les veine de mon expérience pour retarder l'inévitable après l'avoir fait monter dans les airs pour qu'il ne puisse se débattre. C'est ingénieux...

J'observais la scène attentivement en détendant mes jambes de manière tranquille, mais j'entendis quelque chose qui brisa se calme... Quelque chose que je dû réécouter plusieurs fois en faisant un traitement de son pour tout bien comprendre au mot près.

" Il faut trouver Asoka maintenant ! Tu sais où elle est ? "

Asoka ? Ma Asoka ? Ils voulaient me la retirer. Pourquoi, comment ?! Mon cœur s'emballait alors, on ne me la retirera pas encore une fois. NON !

Je me mis alors à rire... Rire aux éclats en tremblant, j'avais tout prévu, encore. Oui... Oh oui...! Elle avait déjà changé d'emplacement, c'était mon mot d'ordre, en cas de danger, la cible devait être changé de place et mis dans une pièce caché de la salle d'expérimentation. Je n'avais plus qu'à me reconnecter avec le monde extérieur, ma pièce maîtresse avait dû arriver. Asoka, douce et belle jeune demoiselle, tu resteras mienne comme tu l'as toujours été...

Je remis alors tout mon appareillage en fonction et doucement, mon corps se releva sans aucune once d'émotion sur mon visage. Je me dirigeais vers cette pièce, direction les coulisses pour voir si ma surprise était enfin arrivée...
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Dim 21 Aoû - 21:08
Un regard en perdition, si bleuté et pur observait sa cage. Que communiquait se regard ? De la fatigue, de la folie, beaucoup trop pour continuer. Elle était comme ses animaux dans les couloirs grillager de l'abatoire, elle attendait son tour, sans savoir ce que le destin lui réserverait. Ne réfléchissant plus qu'au travers des ordres qu'on lui donnait.

Comme une étincelle, un je ne sais quoi de lumineux, elle avait toujours des moments de lucidité pour donner de l'amour à des âmes en peine, entretenant l'espoir qu'il y aura obligatoirement un jour meilleur. Cela été d'ailleurs dérangeant pour les scientifiques qui endoctrinait les sujets de plus en plus nombreux, car cet espoir qu'elle communiquait donnait du baume aux cœurs au plus démunis qui les rendaient plus difficile à manipuler. Parfois, on pouvait entendre des rires, très léger, un peu enfantin s’échapper des cages, car la petite dame faisait rire et riait aussi pour détendre cet atmosphère pesant. 

Mais ceci est de l'histoire ancienne désormais, le rat de laboratoire qu'elle était devenu s'était vu changer de place pour être dans un coin isolé, sans barreau. Juste une grande porte en métal avec un petit carré où entrevoir la lumière des spots du couloir. Alors qu'elle se sentait angoissée, seule, elle rencontra par pur hasard Faust, étrangement, elle s'accrochait à son image et même s'ils ne se sont que très peu croisé depuis... Elle se berçait d'illusion en gardant pour dernière attache cette personne. Faust. FRA 338.


____________________________________

Quelle jour sommes-nous ? Est-ce que nous sommes en journée ? Le soleil est toujours présent dans les couloirs... Peut-être ai-je passé une journée ? Une journée depuis que Faust est partit de ma chambre ? Oh, j'entends du bruit. Je crois que c'est le père Joys qui est revenu me chercher avec papa ! Non... Non, je suis pas à la cathédrale.

J'ai détruit la cathédrale... Je suis un monstre après tout... Le diable... J'ai même tué mon ami Brian. Faust... Faust où es-tu...? Je ne te vois qu'au croisement d'un couloir. Je crois Monsieur Harper t'aime beaucoup. Je veux qu'il m'aime aussi... Mais parfois il passe d'une caresse à un coup de poing. Je donne pourtant le meilleur de moi-même. Aide moi Faust. Tu... Me manques.

Je vois Brian apparaître sur le coin de ma cellule, ouvrant ses bras à moi... J’accoure pour l'enlacer. Enfin tu es revenu, je le savais, tu n'étais pas mort !! 
Alors que je me pris le mur, je compris... Il n'était pas là... J'entendais des voix rires de moi. "tu l'as tué. tu es un monstre".

J'en suis tellement désolée... Je veux me laver de ses pêchés, je suis un pêché ! 
Je mérite ce qu'il m'arrive. Je suis ce que la terre à engendré de plus mauvais. Ce sont les mots de Monsieur Harper, des mots que chaque jour je dois répéter inlassablement...

J'entendis un son, des explosions et des gens courir. Toutes les cellules furent ouvert tout à coup, même la mienne. Pourtant, j'étais bien... Assise contre le mur, ma tête contre les jambes.
Je pris une grande respiration, remplissant mes poumons d'airs, des gens s’amassaient dans ma cellule, je crois qu'ils me veulent du mal...
Mon corps... Je... Sens quelques choses le parcourir, mon cœur s'affole. Alors que je me faisais rouer de coups, je me leva brutalement en repoussant les inconnus et hurla.

" JE VEUX VIVRE !!!! "


Puis plus rien... Je ne me souviens de plus rien... Le noir complet. Je rouvris les yeux lentement, j'étais de nouveau assise au sol, recroquevillée au mur avec mon front posé sur mes genoux. Une odeur montait à mes narines, ça ne sentait vraiment pas bon... Mon dieu, c'est à vomir. Qu'est-ce que c'est...?
Une fois que j'eus relevé mon ma tête, je constatais avec effroi tous les corps à mes pieds, en charpille. Etais-ce... Moi qui avait fait ça ? Je tournais à droite ma tête, des cadavres avec des visages horrifiés dans un sal état... A gauche... Le même tableau.

C'est moi qui est fait... Ce carnage...? J’amenais mes mains pour pouvoir les observer. Elles étaient tremblantes et couverte de sang. 
Doucement je redressais la tête, avec une respiration étouffée par l'angoisse et l'incompréhension de cette vision des enfers, deux soldats étaient face à moi, l'un d'entre eux semblait avoir aussi peur et être totalement choqué par l'état de ma cellule que moi. 
On pouvait constater que mon corps était frissonnant et que mon regard était horrifié. Je ne bougeais pas, mes yeux fixés sur les deux soldats qui se parlait à voix basse en me gardant en jou par sécurité.

" Tu as vu le carnage ?! Il faut l'abattre je te dis ! "

" Non, le chef veut l'endormir pour la bouger, ce sont ses ordres. "

Une déflagration se fit entendre puis je sentis une douleur vive à mon épaule droite qui m'aracha un hoquement de douleur. Ma bouche était entrouverte, ma main tremblante se posa sur ce qui avait l'allure d'une flêche, puis tout devenu trouble autour de moi, je me sentis engourdis, puis tomber lentement sur le côté en gémissant pour dernier mot.

" J'ar... Rive Brian... "


____________________________________

Les deux soldats prirent des clichés photos de la scène macabre puis ils transportèrent Asoka sans difficulté dans une salle expérimental du laboratoire. La douce dame fut alors accroché par des chaînes en métal pour éviter tout incident. Un bruit de code accepté se fit alors entendre, un chef d'Eternal passait la porte... C'était Allan Harper, qui, impassible, arrivait à la hauteur des deux soldats qui gardait à l’œil la captive pour éviter tout faux mouvement...
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Lun 22 Aoû - 22:03
Le chaos et la folie régnaient en maître absolu dans tout le black spot, depuis la chute des défenses robotisé et d'une partie de la couverture anti-aérienne tous les groupes de cinglés passaient les portes de la place-forte d'Eternal pour faire couler du sang.

Mère avait été claire lors du briefing de départ, si les choses dérapent et échappent à Eternal... Faite, le ménage, et après avoir fait un petit coucou à notre chère déserteur Nightwinter, je me suis lancé dans ma mission.

J'ai profité allègrement du manque de communication qui paralysait les forces de défense de nos ennemies et filer jusqu'au laboratoire, j'ai enjambé les cadavres, ignoré les hommes en rouge portant le même uniforme et abattu tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un fanatique.

J'avais une radio à onde courte, un fusil de combat, quelques chargeurs... J'ai pris les volées de marches menant aux sous-sols et aux zones de rétention des cobayes du docteur Harper. J'ai trouvé deux gardes qui étaient fusil braqué sur la porte blindée qui menait à l'intérieur...

"Lieutenant Kaoshi! Les portes des cellules se sont ouvertes et tout le monde est déchainé là-dedans ! Qu'est-ce qu'on doit faire ?!" M'interpellait le soldat de brigade Fallon.

J'ai pris un instant de réflexion... Je pourrais les abattre et faire le ménage, mais ce serait difficile à expliquer en revenant vers le docteur Harper, ma seconde cible.

"Je vais surveiller la zone... Aller jusqu'au toit et brancher vos radios à l'antenne pour appeler des renforts. Je compte sur vous soldats !"

"Oui Lieutenant !"


Les deux pauvres gars foncèrent vers le toit pour suivre mes instructions... Inutile, ils allaient redescendre en m'annonçant que cela ne marchait pas... Mais il leur faudrait un bon quart d'heure voir plus pour arriver le haut... Sans Ascenseur.

Les cellules sont réparties en deux colonnes de dix cellules sur une allée centrale... Ce serait simple. Je désactivais tous les systèmes d'enregistrement du caque, vérifiais mon arme et entrais dans le chuintement de la porte qui s'ouvrait.

Marche mortuaire. :

Deux hommes me voient, ils sont hagards, terriblement maigres... Deux éclairs, deux tâches écarlate sur le sol lisse et autrefois stérile. Les bruits ont attiré l'attention de deux autres cobayes... Deux charognes d'enjamber de plus. Je ne fais que visé et tiré. Le boucan des détonations danse avec l'odeur de la poudre et celle cuivrées du sang qui coule. Le tintement de métal des douilles qui tombent au sol est comme une mélodie enfantine déplacée... Un des cobayes s'est caché et tente de me surprendre, mes ses os sont fragile et ses muscles atrophié si faible que lorsque mon poing percute à pleine force son torse juste sur le coeur... Il tombe en agonisant.

Je vois un homme qui se change en une sorte de transformation incomplète en buffle et tente de charger... Trop lent, trop lent, tout parait si lent. Je vise les genoux, les balles fusent et transpercent, arrachent la chair et amputent. Les cris de douleur et de folie de la bête cesse quand une rafale se loge dans sa nuque alors que je passe en marchant à côté de lui qui a glissé après avoir été touché.



Il y a une petite fille devant moi... Ses yeux sont injectés de sang, contrastant avec ses yeux si bleus, elle parle seule, ses muscles fins la secouent de spasmes. Elle rit et pleure parfois en même temps. Ses cheveux autrefois roux sont souillés de sang et collée à son visage et ses épaules.

"Vous êtes un soldat ? Papa… Il est devenu fou… Il… Se contrôlait plus, ce n'est pas de sa faute si... » Je la vois serrée, de ses mains à la peau de lait, sa tunique contre elle.

J'ai un grand sentiment de malaise... Je prends la petite fille contre moi en m'agenouillant... Elle rit puis pleure. Elle ne bouge pas.

"Après les soldats, il enlève là… Ils disent que quand je suis gentille, ils donnent les médicaments à papa pour plus qu'il fasse de mauvaises choses… J'ai même arrêté de crier ou de bouger… Je suis une gentille fille. »

Elle pose ses mains sur le plastron de mon uniforme et me fixe dans les yeux.

« Vous donnerez à papa les médicaments si je suis gentille… Je dirais rien… Je bougerais même pas. »

Je pose une main à l'arrière de sa tête, elle tremble comme une feuille, je l'amène contre mon épaule… Puis je pose mon autre main sur son cou. Elle sanglote en silence. Un craquement résonne, le corps soudain désarticulé de la petite fille est dans mes bras, je la pose au sol… Je me redresse, prêt à continuer ma mission.

Trois silhouettes volent de la dernière cellule devant moi et j'épaule mon arme ignorant les corps déchiquetés volant. Je progresse et braque une jeune fille au cheveu blanc... Elle semble comme lumineuse, mais ses yeux... Sont aussi écarlate que notre emblème. Je suis prêt à l'exécuter quand j'entends deux voix.

"Lieutenant!"


"Oui soldat Fallon?" Je ne baisse pas mon arme.

"Lieutenant, pas de réponse, mais qu'est-ce qui s'est passé ?"

"Les détenus ont fait une percée, j'ai dû riposter... C'est la fille qui obsède Harper, paralysé là et emmené là au labo et allé me chercher ce fichu docteur Harper."


J'avais ordonné avec une voix sèche et froide et les soldats ne se firent pas prier. La jeune fille hurla quand un paralysant électrique la plongea dans l'inconscience.

Nous avons atteint le laboratoire numéro 4, fortifié les points d'accès et fait enchainé la jeune femme et fait venir ce foutu docteur harper… Nous n'avions réuni que douze de nos hommes pour défendre le labo.

Le laboratoire était une grande pièce circulaire avec nombre d'appareils d'analyse, de test et d'enregistrement, des outils médicaux et chirurgicaux étaient entreposés sur plusieurs plans de travail. Au centre de la pièce, Harper avait ordonné qu'ont enchaine son obsession sous le regard et le canon de quatre des soldats. Quatre autres surveillaient la porte unique d'entrer et les autres étaient disposé autour d'Harper qui était un peu sur la gauche de l'entrée à quelques mètres.

Nous savions que plusieurs personnes étaient en train de converger sur notre position et les autres soldats étaient sous pression… Excellent. En fait, il y avait une sortie au niveau du conduit
d'aération au fond de la salle, le soucis c'est que le conduit menait aussi au crématorium… Un excellent timing allait être nécessaire.

Je pris position en arrière, profitant que tous avaient les yeux rivés sur la porte pour reculer toujours un peu plus et être juste sous le conduit. Les finir par voler en éclats comme sous la force d'une puissance invisible, dans un tonnerre de débris, nous avons vu trois silhouettes armées passé et là… Ce fut une scène digne d'un western.

Personne ne bougeait… Le silence était d'une pression si intense ! Puis je passais à l'action… De ma position, j'étais caché derrière un autre soldat, mais j'avais quand même un angle de tir.
De ma position, j'étais caché derrière un autre soldat, mais j'avais quand même un angle de tir.Le docteur Harper commençait à parler quand le coup de feu de mon arme claquais… Et faire naître un lac écarlate sur la tunique de la jeune femme aux cheveux d'argent.


Adieu?:
Brian Frelser
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Lun 22 Aoû - 23:25
Le bruit de sa propre respiration devenait insupportable pour Brian. Chacun de ses pas résonnaient dans ses oreilles internes comme des bruits sourds, de plus en plus intenses et horriblement insoutenables. Son coeur aussi battait à lui en faire exploser les tympans, comme une marche macabre, annonciatrice d'un funeste destin. Néanmoins il se refusait à abandonner. Asoka était quelque part dans cet endroit et avait besoin de lui, alors il ne pouvait pas baisser les bras.

Toujours sous le coup de l'énorme poussée d'adrénaline qu'il avait subie plus tôt, face aux deux soldats, il trouvait en lui une force implacable et insoupçonnée qui le maintenait debout et le faisait avancer, presque mécaniquement, comme s'il était une machine dont le seul but était de retrouver la jeune fille aux cheveux blancs et de la ramener en lieu sur.

Il déambulait depuis des heures, des minutes, il n'aurait su le dire tant il n'avait plus aucune conscience de ce qu'il l'entourait. Il ne percevait plus rien de concret de son environnement, absorbé par son unique pensée de retrouver et ramener sa douce amie, si bien que pour lui, il avançait dans le néant complet, ne percevant que des signaux lumineux qui représentaient quelque chose de mobile. Danger ou autre ? Il n'avait pas le temps de réfléchir, il se contentait de se tourner vers cette source, ce signal étranger, afin de l'analyser et de déterminer sa nature d'ami ou d'ennemi. Il avait vraiment l'impression d'être une machine, à ceci près qu'il n'avait pas le moindre gadget pour détecter une quelconque forme de vie, ce qui, il doit bien le reconnaître, lui aurait été fort utile dans cette situation.

Après un long moment, dont il ne pouvait toujours pas déterminer la durée exacte, il déboucha dans un couloir d'une émanait une odeur suintante qui l'arracha à son état second. Il observa alors la scène, et fut prit d'un haut-le-coeur face au spectacle macabre qui s'offrait à lui : des cadavres, des dizaines de cadavres, du sang de partout. Il pouvait voir des corps si maigres qu'on se demandait encore comment les os avaient pu les maintenir, d'autres complètement désarticulés. Par endroit, il voyait des bras, par ailleurs des jambes. Plusieurs marres de sang dégageaient une odeur ferreuse répugnante. Il cacha son nez dans son coude pour ne pas trop sentir cette puanteur, et avança avec précaution, évitant soigneusement les cadavres et autres restes humains.

Devant une des cellules dont la porte était ouverte sortaient plusieurs bras, mains, jambes, et une énorme quantité de sang. La porte était ouverte et quand il avança pour voir à l'intérieur, Brian put y voir le même spectacle. Des cadavres, des gerbes de sang, des visages terrifiés ...

Alors qu'il contemplait avec une fascination macabre et inexpliquée le spectacle, il entendit un bruit. Une autre source lumineuse. Elle venait de derrière, de l'autre bout du couloir. Il mit son arme en joue, et observa. Une femme, un homme. La femme semblait en assez bon état, du moins de loin, c'est ce qu'il me semblait. L'homme, quant à lui, semblait complètement absent, comme déconnecté de la réalité et de son propre corps. Brian les interpella, les gardant en ligne de mire.

"Plus un geste, qui que vous soyez !"

À vrai dire, il ne savait pas vraiment quoi faire ni quoi dire. Il les garda en joue, apréhendant leur réponse. Que dire pour s'assurer de qui ils étaient ? Ils ne semblaient pas porter d'uniforme, donc ils n'étaient peut-être pas d'Eternal, mais comment s'en assurer ? Que leur demander pour en être sur ? Avant même qu'ils ne puissent lui répondre, il ajouta, sans doute avec énormément de maladresse :

"Si vous n'êtes pas d'Eternal, nous pourrions nous entraider. Dans le cas contraire, par pitié, passez votre chemin ... Il y a eu déjà assez de morts aujourd'hui."

La diplomatie, ce n'était vraiment pas son fort. Mais au moins, il avait le mérite de mettre les choses à plat. Restait à savoir ce que les deux autres allaient répondre.
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Un dernier Baroud d'honneur. [RP LIBRE] Empty Re: Un dernier Baroud d'honneur. [RP LIBRE]

Mar 23 Aoû - 21:43
La résistante ne s’attendait à rien de la part de Faust pourtant, comme par miracle, il lui indiqua précisément où se trouvait Asoka. Elle espérait néanmoins que ce n’était pas une ruse de l’esclave d’Eternal qu’il était devenu et qu’elle ne tomberait pas dans un guet-apens. Après tout, rien ne lui certifié qu’il lui disait la vérité. Quel malheur de devoir douter de la personne qui fait battre votre cœur. Quoiqu’il en soit, ça valait le coup d’essayer. Et, dans le pire des cas, elle essayerait de survivre puis de faire parler des membres d’Eternal.

Alors que ses pas se tournèrent dans la direction indiquée, elle ressentit une vive douleur. Là où elle aurait sentir les fins doigts de son bien aimé, se trouvait un os. Il semblait l’avoir harponnée. Mischa réalisait que Faust venait de l’embrocher, mais au poignet cette fois-ci. La douleur fut légèrement atténuée lorsqu’il lui dit l’aimer bien qu’il manquait de conviction.

*Mais alors pourquoi me faire si mal ?! Mon dieu que je t’aime pour ne pas te rendre la pareille…* Pensa-t-elle avant de lui répondre avec beaucoup d’émotions :

" Moi aussi je t’aime, je t’aimerai toujours quoiqu’il arrive Faust. "


Comme si la douleur n’était pas suffisante, l’homme crut bon de s’arracher à elle sans le moindre avertissement éjectant par la même occasion un mélange de muscle, de chair, le tout accompagné d’un jet sanglant. Mischa pesta et eut les larmes aux yeux sur le moment tant la douleur fut vive. On sous-estime toujours ce que l’on ressent dans ces moments-là. Mischa n’était pas du genre à pleurnicher mais elle avait la sensation d’avoir été sauvagement dévoré par un ours. La souffrance était telle que sur le moment toutes les poussières et objets aux alentours se mirent à tourbillonner. Sous la colère elle aurait pu lu faire du mal, oui elle aurait pu lui casser le bras d’un cillement. Mais sa culpabilité fit revenir en elle le calme. Elle ne pouvait en vouloir qu’à elle-même. Sans elle, il n’aurait jamais été envoyé ici et n’aurait rien subi. D’ailleurs il avait dû souffrir mille fois ce qu’elle ressentait actuellement. Déchirant d’un geste de la main un bout de tissu de son pantalon, la résistante se fit un garrot. Ça aurait été dommage de ne pas rentrer chez elle à cause d’une hémorragie.


" Mon amour par pitié évite de me réduire en charpie… "
Supplia-t-elle.
Mais il semblait loin de la réalité. Elle l’écouta parler à son bourreau, délirer totalement avant d’appeler Asoka. Elle, n’ayant pas encore perdu la raison, s’approcha de lui pour l’emmener loin de cette porte. La jeune femme décida le prendre désormais par son t-shirt et non par la main. La nobody n’était pas contre les challenges, mais pas ceux offerts gracieusement par Faust. Elle l’avait à l’œil maintenant. Au moindre mouvement louche elle le lâcherait. Si elle voulait les faire sortir tous deux en vie, mieux valait rester sur ses gardes. D’ailleurs des pas se dirigeaient vers eux. Mischa n’eut pas le temps de réagir qu’un individu vêti d’un long manteau leur ordonna de ne faire aucun geste. Elle sourit, amusée, se disant qu’elle n’en avait nul besoin pour bouleverser la situation. Bien que fatiguée, elle avait encore largement la capacité mentale d’arracher cette arme des mains de l’inconnu. Alors qu’elle allait agir, l’homme proposa de s’entraider ou de s’ignorer. L’australienne trouva cela assez surprenant. Clairement, ce type n’était pas un soldat. Sans plus d’hésitation elle lui arracha l’arme des mains et la récupéra aussi vite. Après quoi elle lui dit :

" Je suis d’accord. Nous ne sommes ni l'un ni l'autre d'Eternal et vous ne semblez pas bien hostile aussi vous pouvez partir maintenant que je sais que vous ne me tirerez pas dans le dos. "


Elle rangea l’arme dans sa poche avant de le regarder.


" Je suis désolée mais je n’ai de temps pour vous aider, je dois encore sortir une fille de cet enfer. " Dit-elle en attrapant le t-shirt de Faust et de se diriger vers la direction qu’il lui avait indiqué plus tôt. Elle entendit alors un coup de feu venant de plus loin.

" Oh mon dieu j’espère qu’ils ne l’ont pas tuée ! Asoka ! Tenez bon ! "
Cria-t-elle avant de courir dans la direction, toujours en entraînant Faust avec elle. La rouquine espérait ne pas entraîner son bien aimé vers un lieu si dangereux qu'il causerait sa mort. Mais elle devait y aller... Peut-être pourrait-elle encore sauver cette fille, pour Axel.
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Un dernier Baroud d'honneur. [RP LIBRE] Empty Re: Un dernier Baroud d'honneur. [RP LIBRE]

Jeu 29 Sep - 22:54
A force d'attendre dans le hall du bâtiment en entendant des coups de feu, cris et autre explosion, j'ai fini par perdre patience. Qu'est-ce que je foutais bordel ?! Pourquoi je me faisais tant chier pour cette nana et ses potes ? Et pourquoi je me sens si obligé de la sauver pour toi grand frère ! Je te maudis Axel, depuis ton retour et que je connais cette gamine, je ne contrôle plus mon destin, je suis soumis à vos fantasys et au hasard.

J'ai remonté les escaliers, ignorant les morts et les explosions sourdes venant de l'extérieur, ont se croirait à Rio lors du grand siège… Le ratatatata des mitrailleuses, les boums des obus… Et l'odeur de sang et de poudre partout.

J'ai pris un fusil sur un mort, j’atteins enfin la zone d'où provenaient les sons de combat. J'avance prudemment les sens aux aguets. Je louais parfois les modifications de mes créateurs, surtout dans ce cas-là. Je suis adossé contre un mur, juste avant le chambranle d'une porte défoncé par une explosion. J'attends, j'entends… Plusieurs personnes dans la pièce, plusieurs respirations accélérées par le stress, deux très calme… Une très faible. Je sais que des gens sont proches, mais pas dans la pièce grâce au reflet d'une vitre cassé sur le sol, le grand colosse, la copine à mon frère et un type squelettique.

Je risque un coup d'oeil discret dans la grande salle circulaire, la situation est cauchemardesque. Quatre soldats Eternal, au milieu de la pièce la gamine en piteux état, le grand chef des casques rouge et les résistant à la porte.
J'allais réfléchir à comment intervenir au mieux quand…

Une rose écarlate naquit sur le flanc de la gamine… Un coup de tonnerre, et la salle finis en galaxie de feu et d'acier. Je suis sorti de ma cachette en vidant le chargeur de l'arme sur le type qui avait ouvert le feu, mais il se déplaçait comme un serpent ! Un agent de mes créateurs ! Ma colère gonfla et je ne cessai de tirer vers lui alors qu'il fuyait dans un conduit de ventilation malgré avoir encaissé plusieurs tirs.
Je voyais le grand chef des casques rouge hurler, vers moi alors que je continuais de cribler de balles la conduite… Les autres soldats du grand chef avaient été mis hors combat… Par qui, j'en sais rien, je m'en fous.
Le grand chef est là, au-dessus de la gamine, le colosse commence à avancer, la copine

d'Axel aussi. Je repense à cette gamine… Elle voulait juste être tranquille et tous ici ne lui ont apporté que le chagrin et la mort. AU final, nous étions tous égoïstes dans cette pièce. Alors que j'arrivais avant le colosse sur le grand chef, je saisis celui-ci par une épaule et le jetais sur la paroi la plus proche.
Je fixais les autres avec le cadavre de la gamine à mes pieds. J'avais un fusil dans la main et j le pointais vers la conduite de gaz fuitant,

« Tous ici… Ont ne lui a offert que la mort… Toi le docteur frankenstein d'Eternal… Tu l'as torturé. ET toi le géant, avec mon frère, vous n'avez que permis aux casques rouges de lui mettre la main dessus. »


Je baissais les yeux sur elle… Elle va dormir maintenant, le NOD m'avait appris une chose. Les amis, ont leurs offres un beau feu de joie quand ils nous quittent haha !

« Personne ne part d'ici… Vivant. » 
Je soufflais avec un large sourire de mes dents blanches en braquant d'une main l'arme vers la conduite de gaz sifflant… Et appuyais sur la détente. 

« Je pars botter les fesses du cornue et prendre sa place hahaha ! HAHAHAHA !!! HAHAHAHAHA !!! »

Je riais aux éclats alors que les balles fusaient sur la conduite et Explosa engouffrant les cris des autres dans les flammes !
Je vis les flammes naître, grandirent si vite, l'onde de choc les précéder et son grondement infernal emplirent l'air… Pour moi, ce fut le noir complet après que je sentis mes pieds décoller du sol, avec un dernier regard vers le cadavre de la gamine, et un dernier sourire vers son geôlier aux yeux emplis de peur.
Faust Raschenstein
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Mer 28 Déc - 12:26
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